Découvrir ma Vocation
L'appel de Dieu pour ma vie Écouter
Dieu a pour chacun d’entre nous un projet extraordinaire, qui nous rendra infiniment heureux. Comme le disait le bienheureux Cardinal John Henry Newman, « Dieu ne nous a pas créés pour rien » ! Dieu nous en parle, de ce projet, mais pour l’entendre il nous faut savoir L’écouter. Dieu nous parle dans son Évangile, dans la prière, par la bouche de nos frères et de nos aînés dans la Foi… Est-ce que je prends le temps de L’écouter ? Est-ce que je prends les moyens de L’écouter ? Écouter, cela s’apprend…
Discerner
Tellement de possibilités s’offrent à nous au début d’une vie… Nous avons des envies, des désirs, des projets, des rêves : Dieu voit grand, mais comment reconnaître son appel au milieu de tout cela ? Saint Bernard disait qu’il lui était plus facile de gouverner trente hommes que de se gouverner lui-même : nous avons besoin d’aide pour discerner quelle route prendre. « Prends conseil de toute personne avisée » disait le vieux Tobie à son fils… Parmi les grands moyens il y a l’accompagnement spirituel, les temps de retraite, de judicieuses lectures…
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Après avoir écouté et discerné, il s’agit de décider et d’agir. C’est ainsi que l’on répond au Seigneur. La vocation du Seigneur pour chacun est unique, mais on peut dégager trois grandes familles de vocation : Le Sacerdoce : si la question du sacerdoce se pose, on peut faire une année de propédeutique (discernement), pour approfondir cet appel en se mettant sous le regard de l’Eglise. Le mariage : Le mariage chrétien est une vocation extraordinaire, un témoignage du don de soi pour toujours et de l’amour de Dieu pour nous. Le célibat consacré : « toute âme qui s’élève élève le monde » disait Elizabeth Leseur. Quand quelqu’un prend la décision de se donner à Dieu, cela a un réel impact sur notre monde ! Vivre pour Dieu est un bonheur dont le Curé d’Ars parlait abondamment. S’il est vrai que l’on manque de prêtres, on manque aussi de consacrés qui répondent à l’appel du Christ, à tout quitter pour Lui, et de familles authentiquement chrétiennes !
« Qu’il est beau, qu’il est grand de donner à Dieu sa jeunesse ! » Curé d’Ars
Le sacerdoce
Pensées du saint Curé d’Ars : « L’Ordre, c’est un sacrement qui ne semble regarder personne parmi vous et c’est un sacrement qui regarde tout le monde. Si on avait la foi, on verrait Dieu caché dans le prêtre comme une lumière derrière un verre, comme un vin mêlé avec de l’eau. Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand ! s’il se comprenait, il mourrait… Dieu lui obéit : il dit deux mots et Notre-Seigneur descend du ciel. Quelqu’un disait : « Ste Philomène obéit donc au Curé d’Ars ? » Certes, elle peut bien lui obéir, puisque Dieu lui obéit. Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait non de frayeur, mais d’amour. »
Samuel répondit : « Parle, ton serviteur écoute. » 1 Sam 3, 10
Le mariage
« C’est une vraie vocation, comme le sont le sacerdoce et la vie religieuse. Deux chrétiens qui se marient ont reconnu dans leur histoire d’amour l’appel du Seigneur, la vocation à faire de deux, homme et femme, une seule chair, une seule vie. Et le Sacrement du mariage enveloppe cet amour avec la grâce de Dieu, il l’enracine en Dieu même. Avec ce don, avec la certitude de cet appel, on peut partir en sécurité, on n’a peur de rien, on peut tout affronter, ensemble » (…) « On pourrait dire, sans exagérer, que la famille est le moteur du monde et de l’histoire. » (Pape François)
« La sainteté est une aventure, elle est même la seule Aventure . » Georges Bernanos
Le célibat consacré
« Depuis les débuts du premier monachisme, jusqu’aux “nouvelles communautés” d’aujourd’hui, chaque forme de vie consacrée est née de l’appel de l’Esprit à suivre le Christ comme il est enseigné dans l’Évangile (cf. Perfectae caritatis, n. 2). Pour les Fondateurs et les Fondatrices, la règle en absolu a été l’Évangile, toute autre règle voulait être seulement une expression de l’Évangile et un instrument pour le vivre en plénitude. Leur idéal était le Christ, adhérer à lui entièrement, jusqu’à pouvoir dire avec Paul : « Pour moi, vivre, c’est le Christ » (Ph 1, 21) ; les vœux avaient du sens seulement pour mettre en œuvre leur amour passionné. » (Pape François)